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De nombreux citoyens se plaignent de certaines lacunes dans la gestion de la « Cité ». Selon l’Eurobaromètre, publié en novembre 2009 par la Commission Européenne, 35% des Belges considèrent qu’une des causes de la corruption est que dans le secteur public beaucoup de promotions ne sont pas faites aux mérites ou sur les compétences. Or, la compétence et la probité des mandataires publics déterminent la performance des Pouvoirs publics.

Les partis sont nécessaires pour le bon fonction­nement de la démocratie. Les citoyens souhaitent qu’en cas de conflit d’intérêt, les mandataires politiques donnent la priorité à l’intérêt général, avant l’intérêt personnel ou celui du parti. Actuellement, les partis se partagent le contrôle de la vie publique : la politisation de la Fonction Publique est symptomatique de cet état de fait.

L’expérience personnelle suffit pour apprécier combien il est plus « facile » d’agir de façon responsable et éthique lorsque nous sommes observés. Un renforcement de la transparence peut donc exercer un effet encourageant sur les mandataires publics. Pour une gestion publique performante, il ne suffit pas d’être légalement « en règle ». Le citoyen attend plus.

La popularité des mandataires politiques est proportionnelle au temps d’antenne qui leur a été accordé, indépendam­ment du contenu de leurs interventions. On peut déplorer que les candidats politiques soient appréciés par les citoyens sur base d’éléments aussi superficiels. Dans ces conditions, le pouvoir est exercé par ceux qui gèrent le mieux leur image dans les médias, indépendamment de leurs mérites sur le terrain. Si l’électeur n’assume pas correctement ses responsa­bilités, il faut s’attendre à ce que son pouvoir soit confisqué par les partis et les médias.

Le comportement éthique est le résultat de convictions personnelles, plutôt que de réglementations, qui peuvent toujours être contournées. Si les partis ont un rôle évident pour assurer la probité de tous leurs mandataires, il convient que les électeurs eux aussi assument une forme de contrôle. Il est donc nécessaire d’informer les électeurs afin qu’ils puissent mieux juger de la probité des candidats, et émettre des voix de préférence en conséquence.

Le degré d’adéquation entre nos opinions personnelles et le programme des partis risque d’être limité et donc insatisfaisant. On peut améliorer le score en cherchant parmi les candidats, dans la mesure où ils offrent une plus grande variété de profils de pensées et de sensibilités que les partis politiques. Notre association met à sa disposition de l’électeur un outil lui permettant de localiser aisément les candidats avec qui il a la plus grande affinité idéologique.

Il existe des initiatives louables de citoyens qui demandent aux candidats leur opinion concernant des matières particulières et qui publient les réponses les jours qui précèdent les élections. Tout en comblant un vide béant, ces initiatives restent insuffisantes : faible taux de réponse des candidats politiques, publication parfois tardive, diffusion limitée, absence de suivi, etc.